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Phytéis enregistre 2,5 Mds€ de chiffre d’affaires

Emmanuelle Pabolleta, directrice générale de Phytéis, et Bruno Baranne, président, à l'occasion de la conférence de presse de l'organisation, le 23 février, à Paris.

Les 18 industriels de la filière phytopharmaceutique adhérents de Phytéis ont réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 2,5 Mds€, en croissance de 30 %, et investi 275 M€ dans l’innovation.

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Alors que le volume de matières actives distribuées ne cesse de diminuer (- 20 % depuis 2018), les ventes ont progressé en 2022. « Le climat inflationniste n'aura échappé à personne, et les fortes tensions dans les approvisionnements ont entraîné un mouvement d’achat de précaution chez les distributeurs », a expliqué Emmanuelle Pabolleta, directrice générale de Phytéis, lors de la conférence de presse annuelle de l’organisation, jeudi 23 février, à Paris. Dans ce contexte, l’organisation professionnelle relève une hausse de 30 % du chiffre d’affaires cumulé de ses adhérents, qui s’élève à 2,5 Mds€ en 2022.

Biocontrôle : 125 M€ de CA

La part des solutions de biocontrôle poursuit sa progression avec un CA de 125 M€ en 2022. « Plus de 50 % du marché du biocontrôle, en France, est porté par les adhérents de Phytéis », se félicite Emmanuelle Pabolleta. Les ventes de biostimulants homologués, quant à elles, représentent 4 M€ sur un marché français qui est estimé à 70 M€. « C’est intéressant de se dire que cette part importante de marché est aussi portée part nos adhérents », ajoute-t-elle. Enfin, les ventes de solutions d’agronomie digitale s’établissent à 1,8 M€.

11 % du CA investi dans la R&D

Face aux impasses techniques de plus en plus nombreuses, l’industrie poursuit ses investissements dans l’innovation. « Nos entreprises y consacrent 11 % de leur chiffre d’affaires, que ce soit dans la recherche et le développement, mais aussi dans le déploiement de nouvelles solutions », déclare Emmanuelle Pabolleta. Ainsi, en 2022, 275 M€ ont été investis par les adhérents de Phytéis.

Au niveau européen, le secteur s’est donné une trajectoire à l’horizon 2030 et a prévu d’investir 10 Mds€ dans l’agronomie digitale et 4 Mds€ dans la bioprotection. Avec, dès cette année, la mise en route de la construction d’une base de données européenne ouverte et homogénéisée, nommée « DLC Digital Label Compliance ». Son objectif ? Sécuriser l’usage des solutions phytopharmaceutiques en fournissant aux agriculteurs des données réglementaires à intégrer dans leur gestion des traitements.

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